Les Alambics du Coq - Whisky et spiritueux Français
bouteille de Très vieux Rhum Cuvée l’Essentiel de la distillerie Saint James.

Rhums Saint James Très vieux Rhum Cuvée l’Essentiel Rhum ambré

Ce très vieux Rhum Cuvée l’Essentiel est la quintessence du rhum agricole en AOC Martinique. Trilogie de trois millésimes d’exception, 1998, 2000 et 2003, il devient un rhum riche et complexe.

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Très vieux Rhum Cuvée l’Essentiel

Le très vieux Rhum Cuvée l’Essentiel est une pièce rare. Il est né de la sélection de trois millésimes d’exception. Les millésimes 1998, 2000 et 2003 ont été sélectionnés pour leur rareté et leur richesse aromatique. Ce choix a été réalisé par Marc Sassier, l’œnologue de la maison Saint James, et Gilbert Bolinois, le maître de chai. Ces deux experts ont souhaité composer un rhum rare issu de récoltes uniques.

Ces rhums ont vieilli pendant plus de 12 ans chacun dans des petits fûts de bourbon. Ces millésimes ont fait l’objet d’un travail particulier. Aucun ouillage n’a été réalisé pendant leur vieillissement (technique qui consiste à combler le vide laissé par la part des anges). L’objectif était de récupérer l’expression la plus pure des distillats de ces grandes années.

De plus, l’assemblage a été réalisé sans aucune réduction. Ce très vieux Rhum Cuvée l’Essentiel est la simple expression des rhums distillés en 1998, 2000 et 2003. On peut ainsi profiter de la richesse aromatique originelle et de l’équilibre apporté par cet assemblage.

La dégustation

  • Premièrement, la robe de ce très vieux Rhum Cuvée l’Essentiel est foncée et dense, presque envoûtante.
  • Au nez, la chaleur d’un café en cours de torréfaction s’échappe tout de suite du verre. Ensuite, des notes boisées se libèrent progressivement accompagnées de moka et de cacao. Avec le temps, on devine des notes subtiles de fruits séchés comme les dattes ou les raisins de Corinthe.
  • La bouche est douce et gourmande. On retrouve tout de suite la gourmandise des fruits séchés. Le pruneau est présent et s’accompagne de compotée de fruits à noyaux. Dans un second temps, les notes de café fraîchement torréfié viennent s’ajouter dans un bel équilibre. Enfin, la finale s’oriente vers des saveurs de bois toasté libérant ainsi de discrètes notes d’épices telles que la cannelle, le poivre vert et la muscade.

Les Alambics du Coq vous proposent de déguster ce très vieux Rhum Cuvée l’Essentiel à température ambiante et en prenant le temps de bien l’aérer. Installez-vous confortablement dans votre fauteuil et profitez du moment !

  • Domaine Saint James
  • Colonne de distillation Saint James

La naissance d’une marque

Au XVIIIe siècle, la Martinique était l’une des îles à sucre les plus productives des Caraïbes. Sur la côte ouest de l’île, Louis XV a fait construire un hôpital. L’Hôpital du Fort Saint Pierre était géré par les frères de charité afin de soigner les militaires et les nécessiteux. Pour les besoins de l’hôpital, le Père supérieur Edmond Lefébure a fait construire une sucrerie juste à côté, au lieu-dit le Trou-Vaillant. Suivant la tradition, la sucrerie a donné naissance à une « vinaigrerie » pour distiller les résidus de mélasse et les transformer en eau-de-vie (guildive ou tafia). Le père Lefébure s’est alors employé à produire un rhum digne de ce nom.

Afin d’exploiter au mieux cette ressource, il confie le commerce des excédents de rhum à l’un des frères de la congrégation : le père Gratien. Celui-ci est obligé de proposer les eaux-de-vie du Trou Vaillant aux colonies anglaises voisines. En effet, l’exportation de « Tafia » est interdite vers la France depuis 1713 pour éviter de concurrencer les eaux-de-vie de vin. Cette interdiction sera levée en 1803. Le père Gratien se heurte à un autre problème : le nom Trou Vaillant est difficile à prononcer en anglais. À la recherche d’un nouveau nom, il s’inspire d’une des « habitations » du domaine : l’habitation Saint Jacques. L’homme de Dieu traduit donc le nom de Jacques en anglais et obtient ainsi la naissance de Saint James en 1765.

Cette marque fut déposée en 1882 par Paulin Lambert, qui avait racheté l’habitation quelques années plus tôt. C’est aussi la naissance de la bouteille carrée. Celle-ci permet d’optimiser l’espace dans les cales des bateaux et de limiter la casse pendant le transport.

Une forte expansion

En 1902, un événement majeur va marquer l’histoire de la Martinique. La Montagne Pelée entre en éruption. La ville de Saint Pierre, qui est le premier port rhumier au monde, va être réduite en cendres, emportant avec elle 30 000 victimes.

Miraculeusement, l’exploitation Saint James ne fut que partiellement touchée.

Malgré le traumatisme de cet événement, la demande en rhum reste grandissante. L’exploitation va donc reprendre rapidement. Ainsi, trois nouveaux sites de production voient le jour à Saint Joseph en 1911, au Lamentin en 1912 et à Case Pilote en 1929. L’expansion de Saint James continue.

Il faut d’ailleurs rappeler que lors de la Première Guerre mondiale, les colis expédiés aux poilus comprenaient une bouteille de rhum Saint James…

En 1973, la société Cointreau rachète les Rhums Saint James et décide de construire une nouvelle distillerie à Sainte-Marie. La production va maintenant être réunie sur un seul site, permettant la continuité de l’expansion des Rhums Saint James.

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