Découvrez ce Cognac humaniste et chargé de l’histoire d’un homme. Ce puissant Cognac est issu d’une vente aux enchères au profit de Médecins du Monde et d’Action contre la Faim. Ce brut de fût, fragile, puissant et dense à la fois se veut précis et parfaitement réalisé.
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Avant tout, ce Cognac Grosperrin N°71 Petite Champagne se distingue par son histoire ou plutôt par celle de son viticulteur : André BERTANDEU.
Installé à Salignac-Sur-Charente et décédé en décembre 2016, son chemin de vie a marqué l’histoire de ses Cognacs. En effet, André a été déporté en Allemagne en 1942 au titre du Service de Travail Obligatoire.
Il avait alors 20 ans quand les nazis l’ont envoyé dans les camps de Buchenwald et Dora. Pendant sa déportation, il a connu les pires privations et subi des traitements inhumains. Malgré tout, il est parvenu à survivre jusqu’à la libération du camp en 1945. C’est alors très marqué qu’il est rentré dans sa propriété familiale.
Il témoignera alors régulièrement de ce qu’il avait vu et vécu en espérant que l’histoire « ne bégaie pas ». Ensuite et tout le reste de sa vie, il a donné les maigres profits de sa petite propriété à des associations afin d’aider celles et ceux qui souffrent des guerres et de la déportation.
A sa mort, il a légué l’ensemble de ces biens, sa propriété, ses vignes et son stock à des ONG. Cet homme, nourri de valeurs humaines et très discret, n’a même pas imaginé un instant que ce don serait considéré comme important. Il n’a donc pas jugé utile de prévenir les associations de ce geste magnifique…
Très touchée par l’histoire, l’humanisme et la discrétion de cet homme, la maison Grosperrin a acheté une grande partie de son stock dont le Cognac Grosperrin N°71 Petite Champagne.
Maison indépendante et familiale dirigée par Guilhem GROSPERRIN, les Cognacs Grosperrin partagent une histoire originale et unique avec la région de Cognac.
Rien ne prédestinait Jean, le père de Guilhem à s’installer à Cognac. Après un début de carrière en tant qu’ouvrier agricole, il rachète à un bouilleur ambulant de Lorraine trois alambics pour distiller des eaux de vie de fruits. Quelques années plus tard, il les revend pour venir travailler à Cognac en tant que distillateur. À la suite de cette expérience, il devient courtier de campagne. Ce métier l’amène à se rendre dans les petites exploitations de l’appellation à la recherche de lots d’exception.
En 1999, lassé de voir partir ces lots rares dans des assemblages géants, Jean achète pour lui quelques fûts de vieux cognacs que la famille met en bouteilles de façon artisanale avec une volonté claire : raconté l’histoire de chacun de ces lots.
En 2003, Jean passe le flambeau à son fils Guihlem qui reprend l’adage de son père : « témoigner sans artifice du patrimoine charentais ». Ainsi, il décide de maîtriser tout en partie du vieillissement en respectant l’histoire de chaque Cognac. Pour cela, il réhabilite un chai du XIXe dans le but d’offrir des conditions de vieillissement optimales pour ces Cognacs d’exceptions.
Dans les chais du Cognacs Grosperrin, chaque fût se fait le témoignage vivant d’un terroir, d’une parcelle, d’une histoire passée. Ces parties de patrimoine soigneusement sélectionnées représentent au mieux le territoire charentais, son savoir-faire ainsi que les hommes et les femmes qui l’ont construit.
Aujourd’hui, les Cognacs Grosperrin entretiennent des relations avec plus de 150 propriétaires dans les six crus de l’appellation. Chaque cognac sélectionné est le fruit de la conjonction favorable de la terre, du climat, des hommes et de leurs traditions.
Pour Grosperrin, la plus parfaite expression de ce terroir est une raison d’être.
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