Rhum très vieux millésime 2001

Le Rhum très vieux millésime 2001 veut être le représentant d’une année d’exception. En effet, un millésime signifie que ce nectar a été conçu à partir d’une seule récolte de canne à sucre. Le choix de cette démarche n’est pas fait au hasard. Seules les années où la canne est “exceptionnelle” méritent ce type de traitement. C’est le cas de l’année 2001 !

En effet, les cannes produites sur l’exploitation Saint James en 2001 ont donné un distillat un peu particulier. Un peu sec, l’échange avec le bois lui a apporté un caractère franc et corsé. Plus de dix années de vieillissement ont été nécessaires au façonnage de ce rhum d’exception.

Ce travail de patience a été réalisé dans un climat tropical sous l’œil et le palais averti du maître de chai. Un seul objectif : embouteiller ce Rhum très vieux millésime 2001 à son apogée.

La dégustation

Premièrement, la robe de ce Rhum très vieux millésime est limpide, de couleur acajou avec des reflets brillants.
Ensuite, le nez est dense et chaleureux. Il révèle des notes de cacao et de café torréfiés. L’ensemble est maintenu par des notes boisées. La complexité se révèle sur la longueur avec des senteurs de fruits secs et d’épices chaudes.
Enfin, la bouche est grasse. Elle enrobe le palais avec une ampleur magnifique. Les sensations de café et de cacao torréfiés sont tout de suite confirmées. Très vite, on découvre une gourmandise plus portée par des fruits à noyaux. La longueur est maintenue par des notes de bois grillé.

Les Alambics du Coq vous proposent de déguster ce Rhum très vieux millésime 2001 en fin de repas à température ambiante.

La distillerie

Rhums Saint James

Voir toutes nos bouteilles de la distillerie Rhums Saint James

La naissance d’une marque

Au XVIIIe siècle, la Martinique était l’une des îles à sucre les plus productives des Caraïbes. Sur la côte ouest de l’île, Louis XV a fait construire un hôpital. L’Hôpital du Fort Saint Pierre était géré par les frères de charité afin de soigner les militaires et les nécessiteux. Pour les besoins de l’hôpital, le Père supérieur Edmond Lefébure a fait construire une sucrerie juste à côté, au lieu-dit le Trou-Vaillant. Suivant la tradition, la sucrerie a donné naissance à une « vinaigrerie » pour distiller les résidus de mélasse et les transformer en eau-de-vie (guildive ou tafia). Le père Lefébure s’est alors employé à produire un rhum digne de ce nom.

Afin d’exploiter au mieux cette ressource, il confie le commerce des excédents de rhum à l’un des frères de la congrégation : le père Gratien. Celui-ci est obligé de proposer les eaux-de-vie du Trou Vaillant aux colonies anglaises voisines. En effet, l’exportation de « Tafia » est interdite vers la France depuis 1713 pour éviter de concurrencer les eaux-de-vie de vin. Cette interdiction sera levée en 1803. Le père Gratien se heurte à un autre problème : le nom Trou Vaillant est difficile à prononcer en anglais. À la recherche d’un nouveau nom, il s’inspire d’une des « habitations » du domaine : l’habitation Saint Jacques. L’homme de Dieu traduit donc le nom de Jacques en anglais et obtient ainsi la naissance de Saint James en 1765.

Cette marque fut déposée en 1882 par Paulin Lambert, qui avait racheté l’habitation quelques années plus tôt. C’est aussi la naissance de la bouteille carrée. Celle-ci permet d’optimiser l’espace dans les cales des bateaux et de limiter la casse pendant le transport.

Une forte expansion

En 1902, un événement majeur va marquer l’histoire de la Martinique. La Montagne Pelée entre en éruption. La ville de Saint Pierre, qui est le premier port rhumier au monde, va être réduite en cendres, emportant avec elle 30 000 victimes.

Miraculeusement, l’exploitation Saint James ne fut que partiellement touchée.

Malgré le traumatisme de cet événement, la demande en rhum reste grandissante. L’exploitation va donc reprendre rapidement. Ainsi, trois nouveaux sites de production voient le jour à Saint Joseph en 1911, au Lamentin en 1912 et à Case Pilote en 1929. L’expansion de Saint James continue.

Il faut d’ailleurs rappeler que lors de la Première Guerre mondiale, les colis expédiés aux poilus comprenaient une bouteille de rhum Saint James…

En 1973, la société Cointreau rachète les Rhums Saint James et décide de construire une nouvelle distillerie à Sainte-Marie. La production va maintenant être réunie sur un seul site, permettant la continuité de l’expansion des Rhums Saint James.

Voir toutes nos bouteilles de la distillerie Rhums Saint James

Rhums Saint James Rhum très vieux millésime 2001 Rhum ambré