Découvrez une magnifique expression du rhum agricole grâce à ce Rhum Blanc Bio 56.5°. Vous entrez dans le monde du rhum parcellaire et de l’excellence de Saint James.
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Le Rhum Blanc Bio 56.5° est une pureté et un digne représentant des Rhums Agricoles en AOC Martinique. C’est un rare rhum parcellaire de chez Saint James. Ici, les cannes à sucre sont cultivées sur deux parcelles proches de la distillerie. Pour garantir la richesse aromatique, les cannes sont récoltées à pleine maturité en saison très sèche.
Ce Rhum Blanc Bio 56.5° s’inscrit dans une démarche globale de respect de l’environnement. En effet, respectueuse de son île et du terroir offert par cette nature incroyable, la distillerie Saint James s’est engagée dans une démarche de développement durable. Ainsi, l’objectif principal est d’afficher une empreinte carbone neutre.
Pour cela, la distillerie fonctionne en circuit fermé. En recyclant la bagasse (fibre de canne restant après le pressage) comme combustible, la distillerie est totalement indépendante pour la production énergétique.
De plus, les parcelles de cannes à sucre sont situées à proximité directe de la distillerie, ce qui réduit le transport. Enfin, la maîtrise de la culture permet d’appliquer une agriculture raisonnée et de préserver les sols.
L’ensemble de cette démarche permet de profiter de l’expression du terroir dans la bouteille. Pour révéler au mieux le caractère de ses rhums, Saint James distille encore en alambic traditionnel à colonne créole.
Les Alambics du Coq vous proposent de déguster ce Rhum Blanc Bio 56.5° en Ti punch avec une petite cuillère de sucre de canne et un filet de jus de citron vert tout juste pressé.
Au XVIIIe siècle, la Martinique était l’une des îles à sucre les plus productives des Caraïbes. Sur la côte ouest de l’île, Louis XV a fait construire un hôpital. L’Hôpital du Fort Saint Pierre était géré par les frères de charité afin de soigner les militaires et les nécessiteux. Pour les besoins de l’hôpital, le Père supérieur Edmond Lefébure a fait construire une sucrerie juste à côté, au lieu-dit le Trou-Vaillant. Suivant la tradition, la sucrerie a donné naissance à une « vinaigrerie » pour distiller les résidus de mélasse et les transformer en eau-de-vie (guildive ou tafia). Le père Lefébure s’est alors employé à produire un rhum digne de ce nom.
Afin d’exploiter au mieux cette ressource, il confie le commerce des excédents de rhum à l’un des frères de la congrégation : le père Gratien. Celui-ci est obligé de proposer les eaux-de-vie du Trou Vaillant aux colonies anglaises voisines. En effet, l’exportation de « Tafia » est interdite vers la France depuis 1713 pour éviter de concurrencer les eaux-de-vie de vin. Cette interdiction sera levée en 1803. Le père Gratien se heurte à un autre problème : le nom Trou Vaillant est difficile à prononcer en anglais. À la recherche d’un nouveau nom, il s’inspire d’une des « habitations » du domaine : l’habitation Saint Jacques. L’homme de Dieu traduit donc le nom de Jacques en anglais et obtient ainsi la naissance de Saint James en 1765.
Cette marque fut déposée en 1882 par Paulin Lambert, qui avait racheté l’habitation quelques années plus tôt. C’est aussi la naissance de la bouteille carrée. Celle-ci permet d’optimiser l’espace dans les cales des bateaux et de limiter la casse pendant le transport.
En 1902, un événement majeur va marquer l’histoire de la Martinique. La Montagne Pelée entre en éruption. La ville de Saint Pierre, qui est le premier port rhumier au monde, va être réduite en cendres, emportant avec elle 30 000 victimes.
Miraculeusement, l’exploitation Saint James ne fut que partiellement touchée.
Malgré le traumatisme de cet événement, la demande en rhum reste grandissante. L’exploitation va donc reprendre rapidement. Ainsi, trois nouveaux sites de production voient le jour à Saint Joseph en 1911, au Lamentin en 1912 et à Case Pilote en 1929. L’expansion de Saint James continue.
Il faut d’ailleurs rappeler que lors de la Première Guerre mondiale, les colis expédiés aux poilus comprenaient une bouteille de rhum Saint James…
En 1973, la société Cointreau rachète les Rhums Saint James et décide de construire une nouvelle distillerie à Sainte-Marie. La production va maintenant être réunie sur un seul site, permettant la continuité de l’expansion des Rhums Saint James.
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